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28/04/2017
Ce dimanche, les Ciel et Blanc s’apprêtent à faire un déplacement pas comme les autres, chez leurs voisins franciliens du Stade Français (17h Canal+). Un derby qui s’annonce volcanique à cause des récents événements extra-sportifs. Mais surtout parce que dans cette dernière ligne droite du TOP 14, les deux formations sont à coude-à-coude dans une course haletante à la qualification. Crédit photo: J. Poupart // Attitudes
1892 – 2017, cela fait 125 ans que cela dure, mais rarement le derby du rugby francilien aura soulevé les passions autant que celui qui se jouera à Jean-Bouin dimanche (17h) en clôture de la 25e journée de la phase régulière du championnat.
En bleu et rose, le Stade Français dans son antre de la Porte d’Auteuil, actuellement 7e du TOP 14 avec 54 points. En Ciel et Blanc avec trois petits points d’avance, le champion de France en titre qui, après un passage difficile est remonté dans le wagon de tête, s’adjugeant la 6e place grâce notamment à trois succès d’affilée contre Clermont (27-24), Pau (34-32) et le Stade Toulousain (8-10).
" Pour remporter ce derby, il faut savoir sortir le grand match !" conclut Laurent Travers
Depuis toujours une rencontre à part dans le calendrier des Ciel et Blanc, cette année le match retour se déroule bien évidemment dans un contexte particulier, suite à la fusion avortée entre les deux clubs. Mais si ce derby s’annonce électrique dimanche, c’est avant tout parce qu’il s’agit d’un match quasi éliminatoire dans la course effrénée vers les play-offs.
« Bien sûr il y a un contexte particulier, bien sûr les événements extra-sportifs donnent du piment à la rencontre. Mais cela a toujours été le cas pour ce derby parisien, avoue Laurent Travers, co-entraîneur des Ciel et Blanc. Mais ce qui donne encore plus de piment, c’est le fait que dimanche les deux clubs puissent jouer la qualification. »
En effet, à deux journées de la fin de la phase régulière, d’un côté comme de l’autre un succès renforcerait une place dans le groupe de tête. Tandis qu’en cas d’échec, les cartes seraient forcément redistribuées.
Vainqueurs des trois derniers duels successifs, depuis la remontée du Racing 92 dans l’élite les Ciel et Blanc ont remporté 10 des 16 confrontations. Avec notamment un succès sans appel lors de la dernière visite à Jean-Bouin (16-34) en mars 2016, une victoire bonifiée grâce à quatre essais de Dan Carter , Mike Phillips, Johan Goosen et Brice Dulin , contre un seul de l’ailier parisien Waisea qui, avec 13 essais à son actif, est actuellement le meilleur marqueur du championnat.
Cependant, si l’intérêt sportif de la rencontre dimanche est décuplé, c’est parce que depuis quelques semaines, les Parisiens se sont refait une santé. Il y a à peine deux mois, après notamment une grosse claque à Grenoble (44-22), les hommes en rose se morfondaient à la 11e place du championnat. Mais suite à l’annonce manquée de fusion mi-mars, non seulement ils sont revenus à portée de fusil des barragistes du TOP 14, ils se sont également qualifiés pour la finale du Challenge européen, battant les Anglais de Bath (28-25) en demi-finale dimanche dernier.
« C’est simple, résume Travers. Il ne nous reste que deux matches à jouer, donc ce derby, il faut l’aborder comme un match de phase finale. Pour nous, quel que soit le contexte extra-sportif, il s’agit d’un match éliminatoire. »
Or, si les Parisiens ont le vent en poupe après leur victoire dans le money-time contre Bath, les Ciel et Blanc sortent d’un sévère échec (54-3) à Montpellier samedi dernier. « Si dimanche on met le même engagement que contre Montpellier, je ne vois pas comment on peut gagner un match ! » prévient Travers.
« Disons qu’on sait ce qu’il ne faut pas faire, car on l’a montré contre Montpellier, conclut le coach Ciel et Blanc. En revanche on sait aussi ce qu’il faut faire, car on l’a montré à Toulouse et pendant une mi-temps contre Clermont. On va s’appuyer là-dessus. Car pour remporter ce derby, il faut savoir sortir le grand match ! »