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Auteurs d’un match colossal, les Ciel et Blanc longtemps en infériorité numérique s’imposent face au Stade Toulousain (8-10) ce soir au Stadium. Tranchants et entreprenants en première période, mais surtout intraitables en défense en deuxième, les Racingmen se relancent en remontant à la 5e place du TOP 14.
Quel match ! Quelle défense magnifique de la part des Ciel et Blanc qui ont repoussé toutes les tentatives des Toulousains en deuxième période pour arracher une victoire historique devant 23 000 spectateurs au Stadium ! En effet, le Stade Toulousain n’avait pas perdu un match de TOP 14 au Stadium depuis 2010, mais malgré leur supériorité numérique (deux cartons jaunes d’Afatia 57e, 71e ; carton jaune de Tameifuna 78e), leur domination écrasante pendant les vingt dernières minutes palpitantes, et au moins six occasions franches d’essai, les Rouge et Noir ne sont pas parvenus à briser la résistance francilienne.
Car, à l’image de l’esprit indomptable qui fut à l’origine du triomphe Ciel et Blanc face à Toulon en finale à Barcelone le 24 juin dernier, les Racingmen n’ont jamais rien lâché. Accrocheurs et courageux, ils n’ont jamais baissé les bras malgré cette séquence hallucinante de mêlées, pénalités et pick-and-go sous leurs propres poteaux à la fin du match.
« On est contents d’être toujours en vie ! confirmait le troisième ligne Yannick Nyanga à la fin du match. Evidemment j’ai beaucoup d’amis chez les Toulousains, et cela ma fait de la peine de voir comme ça. Mais pour penser à nous, il nous reste trois matches, dont deux très gros déplacements et la réception de Bordeaux qui est toujours en lice. »
Heureusement, sous le soleil du Stadium les Ciel et Blanc ont réalisé une entame de rêve, menant 10-0 en moins de dix minutes. Malgré une première tentative ratée des 46 mètres, Dan Carter avait ouvert le score avec un premier but des 30 mètres à gauche des poteaux (6e). Mais dès la remise en jeu les Ciel et Blanc sont revenus à la charge grâce à une percée lumineuse de 40 mètres de Maxime Machenaud . Le demi de mêlée retrouvait Viliamu Afatia qui éliminait Médard d’un raffut rageur, Joe Rokocoko poursuivait le long de la touche, trompant son vis-à-vis avec un pas d’oie avant d’adresser une passe acrobatique en aveugle à Gerbrandt Grobler et voilà le deuxième ligne sud-africain à deux doigts de marquer en coin.
Néanmoins, M. Gaüzère ayant considéré que le défenseur toulousain avait, sur la plongée de Grobler , tapé illicitement sur le ballon, après visionnage de la vidéo l’arbitre a accordé un essai de pénalité aux Ciel et Blanc, doublé d’un carton jaune pour Gaël Fickou. Une décision certes cruelle pour les Toulousains, mais avec la transformation de Carter, les Racingmen avait déjà un écart de dix points. Un écart qui se révèlera déterminant par la suite.
Marquès ouvrait le compte des Toulousains après 26 minutes (3-10), le score restant inchangé à la pause suite notamment à deux tentatives manquées des Franciliens, Machenaud des 43 mètres et Carter des 25 mètres en coin après la sirène.
En deuxième période, devant une équipe toulousaine plus tonique et plus agressive, les Ciel et Blanc se sont arc-boutés en défense, gardant un calme olympien face aux assauts répétés des locaux et la pluie de pénalités sifflés à leur encontre par M. Gaüzère. Huget, Fickou, Camara sont tous passé derrière la ligne, mais dans le sillage de Bernard Le Roux et Maxime Machenaud , les retours défensifs de Henry Chavancy ,Teddy Thomas et Camille Chat se sont révélés déterminants.
Ce n’est qu’à la 79e, lorsque le Racing était réduit à treize, que Médard a trouvé la faille avec un essai en coin. Essai que Luke McAlister n’a pu transformer, au plus grand bonheur des Ciel et Blanc qui arrachent leur deuxième victoire à l’extérieur de la saison, tout en conservant une saison de plus le Trophée de Coubertin.
Bref, en remontant à la 5e place avec toujours un match en retard, le Racing 92 a ce soir son destin entre les mains. Et peut désormais se relancer dans la défense de son titre.
« Il faut garder les pieds sur terre, avertit Nyanga . On a eu une saison très compliquée, mais aujourd’hui on ne s’est pas affolés, et on est restés solidaires jusqu’au bout. Mais ce n’est pas parce qu’on a une petite éclaircie ce soir qu’on va s’affoler ! »
SCORE FINAL
STADE TOULOUSAIN 8-10 RACING 92 (M/T 3-10)
LES MARQUEURS:
RACING 92
ESSAI : Pénalité
BUT : Carter
TRANSFORMATION : Carter
STADE TOULOUSAIN
ESSAI : Médard
BUT : Marquès